Depuis le 22 février les travaux ont débuté sur le site avec une importante phase d’abattage qui sera suivie d’un débroussaillage sélectif.

Le contexte

Des périodes de canicule toujours plus intenses + des périodes de sécheresse plus longues + des résineux en forte densité ou vieillissants et instables qui s’effondrent année après année + la proximité d’habitations: voilà les composantes actuelles de cette zone

verte qui a déjà connu le départ de feux mineurs heureusement maitrisés grâce notamment à la vigilance des riverains.

 

L’objectif: engager une gestion durable du massif boisé avec deux finalités

  1. sécuriser, limiter le risque incendie par
  • L’application des règles préfectorales imposées dans le cadre des OLD – soit une zone de 50m à partir des habitations existantes. cf préfecture du Gard
  • Permettre une accessibilité des services incendie en cas d’intervention
  • Privilégier le développement d’espèces feuillues autres que des résineux. La variété d’essences est notamment un plus en matière d’habitat écologique et évite la prolifération de ravageurs spécifiques à des essences (les chenilles processionnaires notamment). L’action sera de créer des trouées dans les zones à forte densité de résineux pour permettre le développement d’autres végétaux. (NB à terme les plantations en forte densité ne permettent pas le développement de tous les arbres – de telle zone avec des arbres étroits de 10 à 20 m ou plus de hauteur constituent de véritable barrière de flammes incontrôlable lors d’incendie).
  • Supprimer les arbres dangereux. Et stopper progressivement l’effondrement en effet domino des pins vieillissant.

2.Valoriser

Notamment par l’aménagement d’un sentier d’interprétation permettant une meilleure accessibilité du public tout en limitant sa dispersion dans la totalité du site.

Une gestion d‘expertise.

Pour cette importante action dont le coût (uniquement pour sa partie sécurisation) avoisine les 45000€, la commune non experte en traitement de zone boisée a fait appel à l’Office National des Forêts qui en France assure la gestion de 1,7 million d’hectares de forêts domaniales.

Les arbres à conserver ou à abattre ont été sélectionnés de manière professionnelle et parfois au cas par cas par cette instance.

Les entreprises d’abattage puis de débroussaillage ont été sélectionnées par l’ONF également.

Une zone verte classée à pérenniser

Le site du Mont Michel est classée par la municipalité en Zone verte au PLU (ce n’est donc pas une zone vouée à l’implantation d’habitat). Elle constitue un véritable poumon vert au centre de la ville à conserver.

Un espace récent.

Cette zone boisée à moins de 100 ans. Dans les années, 1950 une grande partie était cultivée en vignes et oliveraies qui sont devenues en friches. Certaines parties étaient encore en vigne en 1990.

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